LE SOUVENIR DE LA NATURE

L’image associe, lie, replie, déplie, condense, rabat, détruit, noue, dénoue, divise…
Elle porte en elle, des éclats de pierre, elle peut être un ouvrage dans lequel sont emprisonnées (en ses interstices, ses fissures)
des clartés.

Les flocons disparates tombés au cours de la nuit, dessinent des isthmes légers,
subtiles cartographies de lumière.

…L’horizon de ce jour n’a pas trouvé figure.
il repose sur un tapis

ouvre sinuosités et miroitements
respiration des bois et graphies noires.
Les labours délivrent leurs monticules de lumières, reliefs doux, souffles en suspens.

Nul océan, nul désert
seuls
confondus entre froid et douceur.

Au loin l’offrande : ce blanc si blanc et ces chansons de branches souples Empreintes
d’un très ancien dessein.

l’adresse

« … C’est donc qu’ils découvraient une connivence ou une correspondance entre ces ouvrages de personne et leurs propres créations…
La réflexion s’émerveille à juste titre de constater que la nature, qui ne peut ni dessiner ni peindre la ressemblance d’aucun objet, donne
parfois l’illusion d’y être parvenue… »
(Roger CAILLOIS)



« Le ciel incarne l’idée même du livre, du débordement de tous les livres, l’un vers l’autre… » (Maurice BLANCHOT)


incendies
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